jeudi 17 décembre 2020

(Re)Découvrir HENRY DARGER de par la chanson extraite de l'album MotherLand (2001), produit par T.Bone Burnett, de Natalie Merchant


 - D' Henry Darger -
 


Henry Joseph Darger, Jr., né le 12 avril 1892 à Chicago et il meurt le 13 avril 1973  dans la même ville, est un écrivain et peintre américain.

Sa principale œuvre, composée tout au long de sa vie de solitude, est un récit épique illustré de 15 143 pages appelé The Story of the Vivian Girls, in What is known as the Realms of the Unreal, of the Glandeco-Angelinnian War Storm, Caused by the Child Slave Rebellion. Il y raconte la violente guerre entre les Angéliques et les Hormonaux. Plus de 300 compositions (aquarelle, dessins, collages) l'accompagnent et le complètent, donnant naissance à une œuvre graphique unique et originale, proche de l'art ou de l'art outsider. 

Source Wikipédia et article complet via===>  ===>https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Darger


 
 
BONUS !

lundi 12 octobre 2020

2 - RESPECT ! ROOTS & UNDER THE INFLUENCE.

- En fait le titre de notre projet  sur
Paul Weller devient 'Respect ! Roots
& Under The Influence' et il passe
de trois cd's à cinq ! -




mercredi 7 octobre 2020

1 - RESPECT ! ROOTS & UNDER THE INFLUENCE.

'RESPECT !' (re) parti 
pour le feuilleton Mod
en multiple épisodes 
avec Paul Weller 
et ses amis,
avec à la suite
une saison Mod n°2
'Under The Influence'
titres sélectionnés par
le Modfather en personne !
De manière artisanale, des coffrets 3 cd regroupant  les reprises (raretés en public ou studio), les originaux qui jalonnent la carrière du Modfather et aussi les 16 artistes et leurs compositions sélectionnées Paul Weller, vont être réalisés par Uncle Mod Soda 2017 pour les fêtes de fin d'année. Le nombre d'exemplaires ne sera juste celui de celles et ceux qui passeront commande. 
Renseignements/contacts : christian.dequesne@sfr.fr

 
Amy & Paul pour une reprise en public du
I Hear It Through The Grapevine de  Marvin Gaye.

samedi 3 octobre 2020

BELGIUM ROCK CONNECTION - Part 2/2.

PJDS 
- Pieter-Jan De Smet -
ou l'affaire beuzak !

Si vous avez la chance de posséder l'extraordinaire album Last Letter Home de Roland Van Campenhout, paru en 1992 sur le label ! PLAY THAT BEAT , si vous cherchez bien dans les notes de la pochette, vous découvrirez qu'un certain Pieter-Jan De Smet est crédité pour les chœurs. Si Pieter-Jan De Smet apparaît là ce n'est pas par hasard ; en effet Roland depuis de nombreuse années déjà la passion de la Musique à rapprocher les deux hommes depuis que Roland découvre au milieu des années 80's un groupe punk qui répond du nom de Route 66 constitué de gamins d'un bonne dizaine d'années dont Jeroen Van Herzeele à la guitare devenu depuis un saxophoniste de jazz de renom, qui reprennent sur scène d'une manière BEUZAK !... [mot flamand pour désigner une espèce de gamin teigneux et que le père de Pieter-Jan De Smet , le chanteur, utilisait comme surnom pour son fiston.] ...aussi bien les Sex Pistols, The Clash que The Rolling Stones ou Chuck Berry et surtout Chuck Berry !... Alors quelques années plus tard Roland produira le premier album du chanteur le plus BEUZAK ! de La Belgique, Pieter-Jan De Smet.


Au 't Leetvermaak*[Theater- & Eetkaffee] de Ypres, alors que c'était notre tout premier rendez-vous, ma rencontre avec Pieter-Jan De Smet a été comme j'avais retrouvé un grand Camarade de toujours... et tout simplement nous avons avant le concert de PJDS, pris le temps, non pas de faire une interview mais d'échanger tranquillement au sujet de son parcours musical, de ses différents projets et des Musiques que lui comme moi nous aimons et de ce qui le motive...

PJDS vient de sortir récemment un nouvel album Siren qui a été enregistré à Gand en 2017, durant la même époque où Roland enregistrait son dernier opus Folksongs fron A non-existing land. En fait, quand PJDS a déjà commencé à travailler sur Siren, Roland n'est pas encore à la tâche pour son futur disque mais un jour il se rend au studio juste pour saluer son jeune ami Pieter-Jan qui me dira "...Roland, pour moi, il est tout prêt de mon cœur." ...Roland qui passe et écoute puis bientôt il a une idée pour un morceau en chantier qu'il vient d'entendre... Roland prend sa guitare, apporte donc son renfort pour sur un titre... puis un autre... la suite, sans peine vous pouvez l'imaginer ; Roland collabore aux guitares sur toute l'aventure de la création de Siren, puis intégrer PJDS à temps complet pour les concerts à venir avec un groupe qui se compose de Pieter-Jan De Smet [chant & guitares], Frédéric Segers [guitares, claviers, programmations], Roland Van Campenhout [guitares], Teun Verbruggen** [batterie & percussions] et Mirko Banovic [basse & chœurs], Mirko, est-il nécessaire de le rappeler ? est le bassiste depuis plus de 20 ans aux côtés d'Arno et bien-sûr aussi de Tjens Matic. Siren est tout simplement un sacré grand album aux influences multiples et qui surgit après plus de dix années de silence et aprés 3 albums précédents de PJDS : Light Sleeper [2002], Suits You [2003] et  Away from God & Far from the Action [2005] qui est une compilation qui a l'avantage pour 6 titres sur 12 de proposer 2 inédits & 4 chansons des deux disques parus avant l'époque PJDS quand Pieter-Jan De Smet sous son propre nom a sorti, sur le label ! PLAY THAT BEAT,  les albums Antitode [1993] et August [1996 et produit par Mike Butcher] qui correspondent à une époque et jusqu'en 2003 où Geoffrey Burton [qui fut longtemps le guitariste d'Arno] officiait aux guitares auprès de Pieter-Jan.

La musique de PJDS que je n'ai découvert que tout récemment, a pour moi la particularité de résumer en quelque sorte à elle seule ce qui fait le charme des richesses et la force spécifique du "rock" made in Belgium, une scène depuis les 60's nourrie des meilleures influences de ce qui se fait de plus innovant chez les britanniques & les américains puis digérant tout au mieux des mieux avec des ingrédients propres de l'extravagant univers de la culture très spécifique de ce petit pays, cela allant des peintres flamands (citons Brueghel, Van Eyck, Bosh, Rubens... et aussi Ensor) au surréalistes belges (Louis Scutenaire, Fernand Dumont, Paul Nougé, Constant Malva pour les écrivains et Roger Magritte pour la peinture) moins académiques et bien plus iconoclastes, chahuteurs que leurs équivalents français, l'on retrouve d'ailleurs ce même fossé entre les scènes "rock" belges et françaises, la caractéristique la plus prononcée étant certainement le manque d'autodérision de celle de l'Hexagone. D'ailleurs cela Pieter-Jan de Smet l'exprime quand il me confie "Il est très important de s'ouvrir l'esprit et j'aime avoir mon esprit ouvert... chez des artistes que j'adore comme Joni Mitchell, Charles Mingus, Captain Beefheart... j'aime leurs albums car l'on peut s'égarer dans là dedans qu'il propose... se perdre dans la Musique comme avec Memphis Tennessee de Chuck Berry ou tout le temps de la chanson tu crois qu'il parle de sa femme, Marie, qu'il désire entendre au téléphone et qu'à la fin tu découvres que Marie c'est sa fille de 6 ans... Il faut que le danger soit là comme avec le blues d'Howlin' Wolf, d'ailleurs sans lui pas de Captain Beefheart, de Tom Waits, ni d'Arno...". Il y a vraiment de tout cela dans les disques de PJDS et comme en concert Pieter-Jan est un chanteur habité, possédé par ses chansons, c'est de l'émotion pure et extrêmement émouvant...
Lil'Queenies

...Alors quand on est ouvert comme Pieter-Jan a toutes les Musiques du monde tout en demeurant fidèle a ses premières idoles et que l'une d'entre elles, Chuck Berry, est un compositeur hors-pair d'un grand nombre de classique du rock 'n' roll, on forme un Tribute Band  Lil'Quennies afin de jouer pour le fun et de faire revivre les jeunesses éternellement indémodables de Johnny B. Good, Nadine, Carol... Que des rock 'n' roll signés Chuck Berry et avec un saxophone pour remplacer la basse et pour la guitare l'éminence chamanique du blues & du rock belge, Roland Van Campenhout...

...Alors quand on est rester un beuzak et que Roland Van Campenhout est toujours partant pour des nouveaux projets, on forme un trio improbable de rock pour les enfants... mais aussi les grands aussi sans pour autant faire dans la niaiserie et prendre les gosses pour des benêts et on prend pour nom De Piepkes. Un premier disque en 2013, le second Betogen en 2015, un troisième Côté Koer #1  avec une foule d'invités pour un De Piepkes Deluxe  en 2016 et le projet en 2018 de finir de composer un opéra De Piepkes pour enfants...


...On pourrait en rester là  mais Pieter-Jan De Smet est tellement BEUZAK... [d'ailleurs afin de pouvoir à continuer à sortir ses disques... - Pour des raisons de politique de commercialement correct, il s'est embrouillé avec le label qui a produit ses deux premiers disques -  ...et demeurer indépendant, il a créé son propre label et c'est BEUZAK justement ! J'apprendrais aussi au cours de notre conversation qu'à l'occasion Pieter-Jan De Smet se produit en duo avec Ad Comminoto... [le claviériste et accordéoniste de Charles & les Lulus le groupe & album du même nom qui réunissait Arno & Roland.] à L'accordéon pour reprendre dans les bars des chansons de Franz Schubert.


En conclusion, il va s'en dire qu'à cinquante ans Pieter-Jan De Smet (né le 16 février 1968), nous offre à voir que le "rock" made in Belgium nous réserve encore bien d'heureuses surprises et qu'avec lui nous sommes bien présence de l'un des artiste les plus singuliers de la scène "rock" belge qui est tout autant captivant de découvrir de par ses disques qu'en concert et les japonais le savent puisqu'ils ont déjà invité PJDS à se produire au pays du soleil levant.
Christian-Edziré Déquesnes.

vendredi 2 octobre 2020

Xmas in February - LE FEU DE BROOKLYN par delà le Lou(p) Raide/Lou Reed - 1946-2013.




Avertissement : Toutes personne qui se demande trop longtemps ce que vient faire Lou Reed en ce jour de Noël 2018, s'expose à recevoir, un jour où l'autre... plutôt une nuit ! ...La visite du Corbeau d'Edgar Allan Poe.



Aujourd'hui, il est de notoriété public que Lou Reed est un auteur-compositeur-chanteur majeur mais aussi un guitariste talentueux et novateur qui a su développer son propre style au son si caractéristique pour ses solos, aussi un photographe exceptionnel ; bien-sûr il est le co-fondateur avec John Cale, le Gallois à tête de cheval pianiste, violoniste, chanteur et compositeur de génie, de The Velvet Underground que le peintre provocateur Andy Warhol a pris sous son aile à la Factory en New York, afin qu'ils puissent enregistrer leur premier album à la pochette, devenue légendaire, de la banane jaune  (l'originale, elle s'épluche ! Et devient rose ?) sur fond blanc...


...Puis toute la suite, la descente aux enfers via les drogues, le sauvetage de l'icône montante de New York, à Londres par le jeune David Bowie qui produira l'album de la transformation de par onze chansons dont la devenue universelle Walk on the Wild Sides : " Holly venait de Miami, Floride / Elle traversa en stop les Etats-Unis / En route elle s'épila les sourcils / Elle rasa les jambes et alors il devient elle / Elle dit, Hey Baby, vient faire un tour du côté obscur [...]


Lou Reed est avant tout un homme de l'écriture des mots, c'est pour mettre ceci en avant qu'il adoptera le vecteur de la rauque Musique, la voix de Lou Reed a toujours été rauque et non rock, c'est sa marque de fabrique, quand il chante non pas en Musique mais contre la Musique, tout contre ! comme un amant, la serrant de sa voix et de son art ce n'est non pas pour la détruire... (à la différence des punks qui ne verront seulement en lui que leur grand-père) ...mais pour la dompter pour au final, de par ses mots, la libérer ; libération en final musical d'actes musicaux d'Amour total car malgré toute la quasi-noirceur des textes de Lou Reed, c'est bien à mon sens toujours d'Amour qu'il s'agit même si c'est sordide, désespérant mais par delà le Feu de Brooklyn... - Lou Reed y a toujours pratiquement vécu - ...il y a l'attente, la recherche de l'Amour qu'il finira par vivre et célébrer réellement dans les dernières décennies de sa vie avec la violoniste et poetesse Laurie Anderson.





Pensant dévier Lou Reed de son inclination homosexuelle, alors qu'il est âgé de 17 ans, sur les conseils de spécialistes de la psychiatrie de l'époque, ses parents consentent à lui faire subir des séances d'électro-chocs. Il évoque cette douloureuse et sordide expérience, en 1975, dans la chanson Kill Your Sons.


Globalement la poésie radicale, crue bien souvent, parfois même choquante témoigne encore et toujours le traumatisme de Lou Reed mais un trauma qui est aussi celui de tout le peuple de la nation américaine et au delà... , plus encore de la ville de New York ; pourtant néanmoins quand, rarement, il écrit sur la Lumière, le Soleil et la Spiritualité, l'éblouissement atteint des sommets. Après l'épisode des électro-choc, Lou Reed qui très tôt c'est passionné pour la littérature, le poète Delmore Schwartz*... - 1913, Brooklyn-1966, New York - ...est déterminante, il applique dés lors à ses textes l'art de l'écriture inventive de son professeur et il le choix du vecteur la Musique rock et populaire afin de les faires entendre. La Musique pour Lou Reed était plus un prétexte.

Après presque deux décades d'une carrière, tumultueuse et riche en rebondissements de The Velve underground à son album Mistrial, considéré à tord comme l'un des plus mauvais de sa carrière, alors que tous les spécialistes le disent fini, voir moribond, celui qui est le feu de Brooklyn est de retour via la cité de La Grosse Pomme avec un album, en 1989, NEW YORK qui remet toutes les pendules, à la bonne heure ! à propos de la réalité de la nation du pays des Etats Unis. Tous les titres de ce brûlot sont incontournable, notamment l'extraordinaire Xmas In February.


C'est clair et net ! Lou Reed (re)met les points sur les i et la barre aux t. "[...]Hendrix passait sur un juke-box indigène / Ils priaient pour qu'on les sauve [...] Si vous plaît aidez ce Vétéran à rentrer à la maison / Mais il est à la maison / Et il n'y a pas de Noël en février / Peu importe combien il a pu en sauver."


"[...] Le corbeau dit : Jamais plus !"

Et le corbeau, immuable, est toujours installé, toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre ; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d'un démon qui rêve ; mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus s'élever, - jamais plus !

Le Corbeau - extrait et final - d'Edgar Allan Poe,
traduction charles Baudelaires.

Je comprend, seulement maintenant que Le Corbeau est Lou Reed puis, pauvre NOUS, NOUS sommes là, hélas, comme en New York ! 

   Christian-Edziré Déquesnes, le 2 juillet 2017, 17h58 ; 
                                                                                  revu et corrigé le 25.12.2018, 12h43

*Delmore Schwartz demeure encore peu connu et si il l'est, c'est pour avoir été le mentor de Lou Reed et qu'il a notamment inspiré sur le premier album de The Velvet Underground (& Nico), le chaotique titre EUROPEAN SON. Pourtant poésie et prose de Delmore Schwartz, saluées en leurs temps par T.S Eliot, restent très peu traduite en France alors qu'elle demeure l'une des plus puissantes de son époque.




BELGIUM ROCK CONNECTION - Part 1/2.




BELGIUM ROCK CONNECTION -1.

 INTRODUCTION.


Il existe bien ce que je propose de nommer la B.R.C, la Belgium Rock Connection (ou Constellation) et je désire, ici, non pas la démanteler mais la dénoncer positivement, entendez par là l'initier auprès de vous, en signifiant qu'elle est hautement recommandable et tout a fait sainement fréquentable, puis aussi bien plus aussi originale, riche et exemplaire que la scène rock made in France. Avec pour pierres angulaires des références légendaires comme Arno Hintjens (ou si vous préférez Arno) et son devenu tout de même culte groupe T.C Matic, le chamanique Roland Van Campenhout et même Burt Blanca ! Sans oublier André Brasseur, on fait  là plus que pointer la dimension surréaliste de la Belgium Rock Connection. Si on commence à citer et (ré)écouter les groupes belges apparus en masse des les années 80 alors on met la tête dans le marmite bouillonnante d'un rock estampillé Belgique qui si il surprend dans un premier, enthousiasme très rapidement ; allez des noms : Citer à nouveau T.C Matic bien-sûr, mais De Kreuners, Polyphonic Size (produit par Jean Jacques Burnel de The Stranglers qui chantera avec eux), les incroyables Red Zebra, Les Tueurs de la Lune de Miel, l'iconoclastes orchestre de Véronique Vincent & Yvon Voorman, l'Aksak Maboul de Marc Hollander, le Telex de Marc Moulin, Lavvi Ebbel, 2 Belgen, The Scabs, De Brassers, Stelllaa, The Names, The Kids, Machiavel, Deus, La Muerte, Ghinzu,Tropic Blues Explosion !... et je vous jure que je peux encore et encore allongé la liste et que tous ces groupes ont une originalité toute personnelle comme Mélanie De Biasio et Stromaé que je tiens à citer également, tout comme le blueman de Liège Elmore D ou L'incroyable chanteur-guitariste folk et flamenco Wannes Van de Velde, c'est tout CELA la Belgium Rock Connection... cette constellation, c'est aussi des labels, les plus célèbres étant mes Les disques du crépuscules et Crammed Disc... Mais de tout CELA qu'en est-il aujourd'hui ? Est-ce toujours réel ? L'ayant constaté sur place je peux vous affirmer que oui et que ça demeure toujours aussi vivace et tel que toujours cela l'a été bien plus finalement rock que dans l'hexagone rance de Paris et ses provinces. Depuis une année environ j'ai pris le temps d'aller d'enquêter et de vérifier sur place et je vais juste vous livrer deux points de mes investigations qui sont très éloquents.

L'AFFAIRE DES COVER'S &
TRIBUTE BANDS MADE IN BELGIUM

THE TRINGLERS



http://tringlers.com/
claudius@coditel.net



The Stranglers est à mon avis le groupe britannique le plus belge que l'on puisse trouver car ils y ont beaucoup joué et y viennent encore bien souvent. Puis le bassiste-chanteur, Jean Jacques Burnel,  a passé et passe visiblement beaucoup de temps à Bruxelles puisqu'il a produit, épaulé activement l'un des plus beaux fleurons de la mouvance post-punk du rock belge Polyphonic Size. Dés 1977, The Stranglers qui sont déjà bien plus Baroque Bordello que punk avec leur humour corrosif très décalé & leur dimension surréaliste que je nommerai Baroroquo Bordellienne vont trouver un public à Bruxelles et en Belgique qui leur sied bien car en résonnance concordante finalement avec le surréalisme belge qui est bien plus décalé, humoristique et délicieusement subversif que celui bien plus pédant et élitiste de Paris et sa France.

Ils étaient donc plus que prévisible qu'un jour des gamins punks belges devenus grands décident à l'heure du Baby Boum Papy Boum Cover's Tribute Bands in Belgium surgissent un groupe qui rende hommage à The Stranglers alors deux frères décident de former The Tringlers, déjà le nom indique volontairement que l'on est à la fois dans mais aussi au delà du simple hommage condescendant.
Les 2 frères débauchent le bassiste de Ghinzu qui n'a rien à envier à J.J Burnel (ce serait plutôt même l'inverse !), plus la délicate affaire des claviers illuminés et hallucinés de Dave Greenfield on trouve un type psychiatre dans le civil et à la batterie un sympatique zigoto qui d'habitude officie dans un covers's tout azimut qui joue dans les mariages et kermesses belges... si on précise que le gang décide de ne jamais jouer Golden Brown, Always The Sun, des tubes de The Stranglers et en se cantonnant qu'à un répertoire tiré de l'essence des 4 premiers albums et aussi des face b inédits des 45 tours de la même époque alors on peut arriver à situer l'ampleur du l'affaire The Tringlers et si encore vous n'arrivez pas à voir plutôt que de filer chez un ophtalmo, viser le sigle de The Tringlers, c'est celui premier de The Stranglers, le Rats... Sauf que là, il y a accouplement et qu'ils sont même adoubé par Jean Jacques Burnel. Bref, je l'ai vu en action une première fois à Bruxelles et il m'a fallu très vite y m'en offrir une seconde tranche dés que possible, moins de 4 mois après et en attendant la troisième ! De plus cette récidive de ma part c'était dans le cadre d'une soirée Tribute Bands au Zik Zak dans un lieu que je ne tiens pas à tenir secret car il s'y passe des choses... C'est à Ittre, dans la campagne de Wallonie tout proche de Tubize. Ce soir là, il y avait aussi Cherry & the Bombs (covers's band de The Runaways & Joan Jett) et Les Slaches (Tribute band de The Clash) et tout CELA tient plus que la route.


Ils étaient donc plus que prévisible qu'un jour des gamins punks belges devenus grands décident à l'heure du Baby Boum Papy Boum Cover's Tribute Bands in Belgium surgissent un groupe qui rende hommage à The Stranglers alors deux frères décident de former The Tringlers, déjà le nom indique volontaire que l'on est à la fois dans mais outre l'hommage... Les 2 frères débauchent le bassiste de Ghinzu qui n'a rien à envier à J.J Burnel (ce serait plutôt même l'inverse !), plus la délicate affaire des claviers illuminés et hallucinés de Dave Greenfield on trouve un type psychiatre dans le civil et à la batterie un sympatique zigoto qui d'habitude officie dans un covers's tout azimut qui joue dans les mariages et kermesses belges... si on précise que le gang décide de ne jamais jouer Golden Brown, Always The Sun, des tubes de The Stranglers et en se cantonnant qu'à un répertoire tiré de l'essence des 4 premiers albums et aussi des face b inédits des 45 tours de la même époque alors on peut arriver à situer l'ampleur du l'affaire The Tringlers et si encore vous n'arrivez pas à voir plutôt que de filer chez un ophtalmo, viser le sigle de The Tringlers... 





...qui est celui premier de The Stranglers, le Rat... Sauf que là, il y a accouplement et qu'ils sont même adoubé par Jean-Jacques Burnel.


Bref, je l'ai vu en action une première fois à Bruxelles et il m'a fallu très vite y m'en offrir une seconde tranche dés que possible, moins de 4 mois après et en attendant la troisième ! De plus cette récidive de ma part c'était dans le cadre d'une soirée Tribute Bands au Zik Zak dans un lieu que je ne tiens pas à tenir secret car il s'y passe des choses... C'est à Ittre,dans la campagne de Wallonie tout proche de Tubize ! Ce soir là, il y avait aussi Cherry & the Bombs (covers's band de The Runaways & Joan Jett) et Les Slaches(Tribute band de The Clash) et tout CELA tient plus que la route.


CHERRY & The BOMBS.


www.facebook.com/cherryandthebombs
cherryandthebombs@gmail.com                        
Le juke boxe de Cherry and the Bombs ===>
===> http://rockaphologyffwl.blogspot.fr


Les 5 jeunes femmes de Cherry & the Bombs, moyenne d'âge 30 ans, sont donc le covers's band de The Runaways.  


The Runaways que l'on doit à Kim Fowley non pas pour l'avoir imaginé (comme on le prétend trop souvent) et imaginé en 1975 mais pour avoir permis aux adolescentes Joan Jett (guitare et chant) et Sandy West (batterie) de se rencontrer et de former dans la foulée The Runaways. Le groupe aura une carrière éclair sur quatre années et 5 albums (le dernier étant un disque en public au Japon où The Runaways a rencontré un énorme succés ). Kim Fowley produira et managera le groupe pourtant en 1978, il ne peut empêcher Joan Jett & Sandy West de mettre un terme à cette aventure ; Sandy West désire que le groupe prenne un virage plus heavy-metal tandis que Joan Jett veut accentuer le côté glam-rock déjà bien présent dans la musique de The Runaways et aussi y apporter également une dimension plus punk, en fait pour résumer plus rock 'n' roll ! Ce qu'elle va tout à fait réussir dans sa carrière solo (souvenez-vous de son "I Love Rock 'n' Roll").

Cherry Bomb (chant), Billy Bomb (guitare), Jamie Bomb (guitare), Charlie Bomb (basse) et Issy Bomb (batterie) se sont rencontrées pour former et rendre hommage à The Runaways à l'initiative de Cherry qui avoue avoir trop écouté les disques de son père et notamment ceux de The Runaways et Joan Jett. les toniques Cherry & the Bombs sont basées à Liège mais elles ont déjà eu l'occasion, outre la Belgique, d'aller faire exploser leurs pains de dynamites rock en France, elles espéreraient bien y récidiver mais elles ont aussi le projet d'aller jouer en Allemagne, Suisse et Italie puis Cherry & the Bomb ne cache pas son ambition d'aller jouer au Japon et afin d'y refaire le live à Tokyo de The Runaways et ce qui pour les avoir vu en action m'autorise à dire que ce serait loin d'être ridicule.


LES SLACHES.


www.slaches.be
phil@slaches.be

 

 


Je ne cache pas que c'est d'emblée le groupe pour lequel j'ai peut-être le plus de mal afin de savoir comment je vais parler d'eux qui sont donc un cover's band à The Clash ; non pas qu'ils font cela sans brio et bien au contraire car ils ont une générosité énorme et un investissement total sur scène que sert une exécution musicale et technique sans reproche mais je crois que le spectre de Joe Strummer m'empêche de réellement pouvoir en dire beaucoup plus surtout que The Clash est un groupe terriblement ancré temporellement dans des années très spécifiques de problématiques politiques et sociales à la fois typiquement britanniques et internationales, temporellement le répertoire de The Clash est inscrit dans des époques très précises et même si les messages du groupe sur énormément bien des points restent, hélas ! cruciaux puisque même aggravés cela fait "mal" justement car avec le temps qui passe et le recul de presque quatre décennies, j'en arrive à me dire que Joe Strummer, Mick Jones, Paul Simenon et les deux batteurs successifs de The CLASH ont mené un combat rock et politique extrêmement lucide mais tristement vain... non pas vain parce qu'ils demeurent des groupes punks et l'esprit du mouvement aussi dans certaines volontés d'initiatives politico-culturelles mais ça parait de plus en plus désuet face à la puissance du feu de ce qui est développé en face et que je nomme l'A.A.A's (entendez l'Aggravations des Ampleurs des Aggravations). Et la vidéo pathétique qui suit de Mick Jones enregistrant 'Stay Free' (mon titre préféré de The Clash) résume le ressenti que je viens d'essayer d'exposer.

Dans le prolongement de ce que je viens d'essayer d'exprimer, c'est pour cela que je pense que The Stranglers sont au final plus intemporels car ils lèguent de leurs années punks un héritage plus subversif et plus radicalement peut-être punk alors qu'à l'époque ils étaient taxés d'être trop vieux ? d'avoir un claviériste illuminé ? d'être trop ceci et pas assez cela en somme... 

Je ne cache pas que c'est d'emblée le groupe pour lequel j'ai peut-être le plus de mal afin de savoir comment je vais parler d'eux qui sont donc un cover's band à The Clash ; non pas qu'ils font cela sans brio et bien au contraire car ils ont une générosité énorme et un investissement total sur scène que sert une exécution musicale et technique sans reproche mais je crois que le spectre de Joe Strummer m'empêche de réellement pouvoir en dire beaucoup plus surtout que The Clash est un groupe terriblement ancré temporellement dans des années très spécifiques de problématiques politiques et sociales à la fois typiquement britanniques et internationales, temporellement le répertoire de The Clash est inscrit dans époques très précises et même si les messages du groupe sur énormément bien des points restent, hélas ! cruciaux puisque même aggravés cela fait "mal" justement car avec le temps qui passe et le recul de presque quatre décennie, j'en arrive à me dire que Joe Strummer, Mick Jones, Paul Simenon et les deux batteurs successifs de The CLASH ont mené un combat rock et politique extrêmement lucide mais tristement vain... Non pas vain parce qu'ils en demeurent et se forment encore des groupes punks puis l'esprit initial du mouvement aussi est présent dans certaines volontés d'initiatives politico-culturelles mais par il apparaît factuellement de plus en plus désuet, dérisoire d'être punk ou situationniste, devant la puissance du feu de ce qui est développé en face et que je nomme l'A.A.A's (entendez l'Aggravations des Ampleurs des Aggravations). Et la vidéo pathétique qui suit de Mick Jones enregistrant 'Stay Free' (mon titre préféré de The Clash) résume le ressenti que je viens d'essayer d'exposer.


Dans le prolongement de ce que je viens d'essayer d'exprimer, c'est pour cela que je pense que The Stranglers sont au final plus intemporels car ils lèguent de leurs années punks un héritage plus subversif et plus radicalement peut-être punk alors qu'à l'époque ils étaient taxés d'être trop vieux ? d'avoir un claviériste illuminé ? d'être trop ceci et pas assez cela en somme... 
Mais ils n'en demeurent pas moins qu'ils sont de divins fouteurs de bordel dans les certitudes de la tête des gens.

Mon propos que cela soit compris n'enlève en rien le respect et l'admiration que j'ai pour The CLASH et aussi pour LES SLACHES dont l'hommage-témoignage est en tout point exemplaire et pathétique. Notons qu'en parallèle les membres de LES SLACHES sont aussi un autre groupe avec composition propre : BAÏKI dont l'album GLOBALIENATION paru en 2014, si il n'est pas un chef d'œuvre, témoigne de par les textes d'un message politique engagé et lucide puis aussi surtout avec le dernier titre de l'album Pet Peril d'une sensibilité d'émotion musicale forte qui n'en doutons pas depuis 4 ans a du se développer, s'étoffer en concert où au souvenir que j'ai du concert si généreux et impliqué de LES  SLACHES, offre à présumer que les prestations de BAÏKI doivent être fortes émotionnellement.


CONCLUSION 1.

En conclusion, de ce premier volet sur la Belgium Rock Connection, au sujet des cover's bands qui visiblement sont très nombreux actuellement en Belgique... (The Beatles, Mötorhead, The Cure et plein d'autres encore ont leur Tribute Band made in Belgium) ...CELA témoigne que le rock n'est pas mort mais qu'il est porté aujourd'hui au public comme un patrimoine folklorique tenace, vivace et voir coriace... l'expression d'une forme de résistance d'un patrimoine folklorique populaire... (la définition initiale du folklore n'est que ça en fait et le pourquoi aujourd'hui le folklore ne serait pas électrique et électronique ?) ...dont ces groupes témoignent non pas d'une manière passéiste et résignée mais d'en une dimension de rebelle et de transmission nécessaire pour nourrir les combats et initiatives culturelles contre l'A.A.A's... Et cela ressemble fort à ce que dans les années 50 puis plus fortement dans les années 60 et 70 quand certains artistes remettaient aux goûts du jours et des luttes socio-politiques et culturelles le travail, les compositions et les messages des tous premiers pionniers du blues, du folk blues, du jazz initial et des musiques traditionnelles populaires en général. Finalement le rock 'n' roll, le punk rock et tout ce "bazar" c'est devenu, n'en déplaise à certains, de la musique traditionnelles et populaires d'une authentique force dont il faut transmettre l'essence des messages pour nourrir la création résistante contre les couleuvres que l'on continue de plus en plus de manière éhontée à nous faire avaler. 


LA SEMAINE PROCHAINE DANS LE SECOND ET FINAL EPISODE
DE BELGIUM ROCK CONNECTION : LE CAS...
...PJDS.

OPERATION JUS DE BOX