Il faudra attendre 2015, soit six années, pour que LE LIBERTRIO publie son second album Face cachée après le plus que prometteur Du vents dans les cordes de 2019 [(re)voir notre précédente page de ce blog orchestrophone 2; et l'on y retrouve toutes les mêmes grandes qualités et particularités que dans le premier opus du groupe, donc je parlerais pas de disque de la maturité car elle est omniprésente déjà dans Du vents dans les cordes mais d'album de la confirmation avec Face cachée mais avec de très nombreuses surprises notamment les apparitions de cordes sur 4 titres (violoncelle sur les pistes 1, 2, 8 et 10), d'une contrebasse (piste 3) et d'une flûte traversière (piste 11) qui a chaque fois offre l'apport d'une couleur musicale qui confère à la composition une dimension supplémentaire à l'agencement de l'unité de cette réalisation à nouveau sans faiblesse. Un autre plus aussi, le jeu des guitares de Bernard Sergeant qui si il est toujours aussi talentueux, s'affirme de surcroît plus aventureux et présents avec des interventions, des solos qui n'hésitent plus à être encore plus électriques et à la limite de la saturation. Après le premier disque de la révélation LIBERTRIO en 2009, celui de 2015 Face Cachée est celui de la confirmation avec toujours les mêmes swing, spleen mélancolique et richesses des contrastes sonores dans la palette des compositions... Puis cet accordéon qui affirme que cet instrument mérite toutes les lettres de noblesse que l'on accorde à d'autres. À noter aussi, parfois l'apport délicate de notes de piano par l'accordéoniste Raphaël Limousin sur certains titres. Une fois, encore avec LE LIBERTRIO, un grand disque aux multiples qualités rares.
LE LIBERTRIO
qui sera en concert le 22 mars 2018 à Lens.
(voir page blogFfwl : http://infoscarrefourculturelffwl.blogspt.fr)
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