- Frédéric Chopin - |
dans
cette nuit à tâtons
sur les sphères noires
et blanches
chemines
Le cœur feutré
regard en suspend
quelques notes éclairs
dans le ciel immaculé
et le désir de fuite
sur l’arpège soudain
de pluie
perçant de nulle part
tu te ressaisis
l
’esprit qui vacille encore
’esprit qui vacille encore
mais vigilant en cadence
si de rien n'étais
repoussant l'oiseau
Aux arbres blessés
tu perces le temps
sans cesse
repoussant l’horizon amer
vers l’envol d’amour
qui se terre en silence
fond des années
il te reste l’aigu
trilles
jusqu'à la mort
l’accord parfait profond
qui s’achève ainsi
pour recommencer
Reçu, le 12.01.2018, de Christophe Schaeffer
qui va nous proposer de par sa plume une page orchestrophone2
toute les semaines à partir d'une illustration musicale de son choix.
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